Adénofibrome et fibroadénome : faut-il toujours les opérer ?

Les femmes s’inquiètent généralement dès qu’elles remarquent la présence d’une boule dans l’un de leurs seins. Il est possible de penser immédiatement au cancer, alors que la tumeur est parfois bénigne. Elle peut être en rapport avec l’adénofibrome ou le fibroadénome. Ces amas se constatent énormément chez les jeunes femmes, et n’ont aucun rapport avec le cancer. Cela soulève quand même des questions sur la nécessité de les opérer. Il n’existe pas de réponse directe, car tout dépend de chaque situation. Quelle décision prendre dans la vôtre ?

Une opération chirurgicale

À quel moment pratiquer une exérèse ?

D’entrée de jeu, il faut comprendre que le fibroadénome désigne une tumeur sans aucune gravité présente dans le sein. C’est un amas de tissus composés de glandes et de fibres. Le terme adénofibrome est quelques fois employé pour indiquer le même élément. La différence se situe au niveau de l’anatomie de ce fibrome dans le sein. Quoi qu’il en soit, la première chose à faire consiste à déterminer les caractéristiques de la lésion via l’imagerie médicale appropriée.

Le professionnel établira ensuite un diagnostic sur la base de nombreux critères distincts. Ce n’est qu’après cette étape, qu’il indiquera la nécessité de passer à la chirurgie. Les paramètres considérés sont :

  • La grosseur du nodule : à partir de 2 ou 3 cm, la tumeur peut causer une déformation mammaire ou gêne ;
  • La croissance de la tumeur : une augmentation rapide de volume entrainera une exérèse au plus vite pour réduire les risques de multiplication ;
  • Les symptômes liés : la présence de douleurs, les tensions, la gêne physique ou visuelle sont des raisons de pratiquer une intervention ;
  • L’âge de la patiente : les jeunes femmes ont un métabolisme qui crée un lien entre les fibroadénomes et les hormones. La régression peut se produire automatiquement, même si le risque de survenue de la tumeur est possible après la ménopause.

Comme vous le voyez, il n’est pas d’office nécessaire d’envisager la chirurgie. Procéder à une surveillance fréquente de la situation suffit parfois. Les professionnels conseillent d’effectuer une échographie au moins une ou deux fois par an pour prévenir le mal. Dès que l’évolution de la masse se constate ou qu’elle gêne la qualité de vie, l’exérèse s’impose.

Une consultation médicale

La méthode conservatrice contre la chirurgie

Deux approches existent simultanément face à des cas d’adénofibrome ou de fibroadénome.

La surveillance active

Il est possible que le fibroadénome ait une petite taille et n’évolue pas particulièrement. Le mieux est de ne rien faire, surtout si aucun signe ne suscite de l’inquiétude. L’organisme n’est pas toujours réceptif au fait d’être perturbé sans aucune raison valable. L’idéal serait de procéder à un suivi échographique strict pour traquer le moindre changement de proportion de la tumeur. Les ressources disponibles sur Depistagesein.ca seront également utiles à cette fin.

La surveillance permet aussi à des femmes d’éviter l’opération pour ne pas avoir de stigmates. Cette décision n’est pas à prendre seule. Consulter un médecin est recommandé pour ne pas se tromper.

La chirurgie

C’est la solution à envisager dès le moment, où des doutes commencent à naitre. À cette étape, la tumeur change d’apparence ou sa grosseur évolue de façon inquiétante. Une intervention chirurgicale pourrait alors s’imposer avec une anesthésie locale ou générale pour enlever la masse. Cet article de Revmed.ch donne plus d’indications sur les mutations génétiques liées aux tumeurs bénignes du sein. L’opération chirurgicale est basique, mais requiert une certaine précision.

Elle ne doit pas changer l’apparence et l’équilibre du sein. Les méthodes modernes garantissent heureusement l’obtention d’un rendu esthétique harmonieux. Cela réduit les risques que d’importantes cicatrices soient visibles. Au contraire, l’opération ne laisse qu’une petite ligne, qui disparait avec le temps. Quelques centres proposent des approches basées sur des méthodes peu invasives comme :

  • La cryothérapie : la tumeur est détruite au moyen du froid ;
  • La radiofréquence : elle n’implique pas nécessairement une ouverture du sein.

Ces techniques sont certes peu populaires, mais plaisent à cause du confort procuré. Les femmes récupèrent plus vite après une intervention chirurgicale grâce à elles.

Pourquoi prendre l’avis d’un chirurgien expérimenté ?

Une opération chirurgicale

En présence d’un adénofibrome ou d’un fibroadénome, le premier réflexe est généralement de passer à l’action. Il ne faut pas oublier que chaque sein est particulier, et le corps de chaque femme est unique. Choisir ou non d’opérer doit se faire sur certaines considérations, dont la précision du diagnostic et la clarté des échanges. Les avantages et inconvénients doivent être bien évalués avant de prendre une quelconque décision.

L’expérience du chirurgien sélectionné en pathologie mammaire et chirurgie plastique sera un réel atout dans ce cas. Cela lui permettra d’estimer la nécessité d’effectuer une intervention chirurgicale ou une simple surveillance. L’expertise du professionnel joue aussi un rôle important sur le rendu esthétique, et le choix de la méthode chirurgicale appropriée.

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